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Deuxième rencontre dans le cadre du partenariat avec la galerie Marian Goodman

Exposition William Kentridge « Finally memory yelds » et découverte des métiers de la galerie.



Découverte de l’exposition Finally memory yelds, ce 18 novembre 2021, et premier contact direct avec des œuvres de William Kentridge, artiste Sud-Africain né en 1955.



Les œuvres étaient cette fois réparties dans trois salles différentes.

La grande salle principale, première visitée, présentait un cadre réunissant plusieurs dessins, comme un polyptyque et surtout de grands dessins dont certains se présentaient comme s’ils étaient des cartes pliables accrochées avec des punaises.

Les sujets de ces dessins étaient apparemment tous des arbres/feuilles mais ils avaient en fait des sens différents : politique comme « Not everywhere but anywhere » ou plus comme un auto-portrait, tel « An argument mired in nostalgia ». On remarque aussi la présence de mots qui reviennent dans son travail.

On retrouve sur ces premières œuvres des techniques souvent utilisées par l’artiste : l’encre de Chine travaillée avec ou sans dilution, le papier blanc cassé, parfois laissé en réserve et le crayon rouge avec lequel il esquisse.



Dès cette première salle un fond de musique africaine est présent et nous attire à descendre à l’étage inférieur.

En bas, se trouve une installation avec un mur-écran épais, des tapis à motifs orientaux et des

chaises vintage, du velours pour augmenter la qualité du son d’une vidéo. Sur l’écran était projeté une animation de 10 minutes « Waiting for the Sibyl » (2020), la Sibylle, une femme qui peut prédire le destin de personnes. La particularité de cette animation est qu’elle est faite sur des feuilles de dictionnaire, le début est comme un livre qui s’ouvre et la sibylle qui est représentée par la figure d’une danseuse, écrit l’avenir sur des feuilles du dictionnaire en utilisant des formules au futur :« YOU WILL BE … », la musique sud-africaine traditionnelle crée une ambiance envoutante. Sur les pages qui défilent, des objets dessinés se métamorphosent, des formes géométriques aux couleurs vives viennent contraster avec les dessins à l’encre de chine noire comme l’animation de la danseuse ou des arbres. On a aussi un côté non-finito / work in progress, car on voit souvent des traces de croquis préparatoires comme dans les dessins de l’étage.


Dans la troisième salle, plus petite et visitée en dernier, les œuvres étaient dans trois cadres.

Réalisées sur des pages de dictionnaire, on retrouvait des images proches ou utilisées pour l’animation de la Sibylle: formes géométriques avec des tons assez vifs (rectangle, triangle...), dessins de feuilles symétriques formées en dessinant à l’encre d’un côté puis pliage de la feuille pour avoir le résultat, dessins de la danseuse, alternées avec les prédictions écrites et les formes géométriques.



Notre visite s’est poursuivie par la découverte de métiers exercés à la galerie :

Anaïs a présenté son travail de régisseuse, elle s’occupe physiquement des œuvres. En plus de leur installation/accrochage, elle a en charge leur emballage leur transport, leur état, leurs frais de douanes, leur stockage etc.

Eleanor est directrice associée à la galerie et fait la liaison avec les artistes. Elle participe à la liste des œuvres qui seront montrées, gère les relations avec les artistes et organise les évènements qui peuvent faciliter les ventes.

Carole est responsable des expositions et s’occupe également de la liaison avec les artistes. Elle a parfois des défis à relever pour finaliser sur place les projets des artistes, elle prépare la présentation des œuvres dans l’espace de la galerie de Paris, et s’occupe aussi parfois des ventes.

Célien est assistant-stagiaire à la galerie, il aide tout le monde en fonction des besoins des uns et des autres : accueil, librairie, revue de presse, achats ou livraison d’œuvres, etc.

Raphaële est responsable de la communication. Son travail est de faire la promotion du lieu et des œuvres, elle gère les relations de presse, communique par le site internet et les réseaux, elle s’adresse autant aux collectionneurs qu’au grand public.


Le parcours de chaque personne a été raconté aussi. Ceux-ci sont tous constitués de différentes séquences d’études, mais tous ont suivi des études plutôt littéraires et une formation en Histoire de l’Art. Filière qui peut ouvrir sur des cursus tels que la médiation culturelle ou plus technique comme le master en régie.

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